Infanticide secrets : qualitative study on postpartum depression
journal contribution
posted on 2017-12-06, 00:00authored byJennieffer Barr, C Beck
OBJECTIVE To explore thoughts of infanticide that did not lead to the act among mothers with postpartum depression. DESIGN A phenomenologic hermeneutic study in which women were invited to share their experiences of having thoughts of infanticide. SETTING Community setting in a large metropolitan city, Brisbane, Australia. PARTICIPANTS Fifteen women who had been diagnosed as clinically depressed with postpartum onset whose babies were 12 months of age or younger. METHOD Audiotaped, in-depth interviews were transcribed verbatim. Thematic analysis commenced immediately after the first interview, and data collection continued until saturation was achieved. A questioning approach that reflected hermeneutics was facilitated by use of journals by the researchers. MAIN FINDINGS Six themes emerged from the data: imagined acts of infanticide, the experience of horror, distorted sense of responsibility, consuming negativity, keeping secrets, and managing the crisis. CONCLUSION Women who experienced nonpsychotic depression preferred not to disclose their thoughtsof infanticide to health professionals, including trusted general practitioners or psychiatrists. These women were more likely to mention their suicidal thoughts than their infanticidal thoughts in order to obtain health care. General practitioners and other health professionals should directly ask about whether a woman has been experiencing thoughts of harming herself or her baby, regardless of the reason why she has presented.. OBJECTIF Examiner les idées d’infanticide sans passage à l’acte chez des mères en dépression postpartum. TYPE D’ÉTUDE Étude phénoménologique herméneutique dans laquelle des femmes ont été invitées à partager leur expérience concernant le fait d’avoir eu des idées d’infanticide. CONTEXTE Contexte communautaire de la grande ville de Brisbane, Australie. PARTICIPANTS Quinze femmes avec un diagnostic clinique de dépression ayant débuté durant le postpartum et dont les bébés avaient au plus 12 mois. MÉTHODE Interviews en profondeur enregistrées sur bande magnétique et transcrites mot à mot. L’analyse thématique a commencé immédiatement après la première interview, et la collecte des données s’est poursuivie jusqu’à saturation. Une façon de poser les questions respectueuse de l’herméneutique a été facilitée par l’usage de journaux par les chercheurs. PRINCIPALES OBSERVATIONS Six thèmes sont ressortis des données: représentation de l’acte d’infanticide, horreur ressentie, faux sentiment de responsabilité, négativité envahissante, secret bien gardé et gestion de la crise. CONCLUSION Les femmes souffrant de dépression post-partum préféraient ne pas parler de leurs idées d’infanticide aux professionnels de la santé, même à l’omnipraticien ou au psychiatre en qui elles avaient confiance. Pour recevoir les soins appropriés, elles avaient tendance à parler d’idées de suicide plutôt que d’infanticide. Les omnipraticiens et autres professionnels de la santé devraient demander directement aux femmes si elles ont eu l’idée de s’en prendre à elle-mêmes ou à leur bébé, quelle que soit la raison de la consultation.